Etape Bonneval – Paris
Pau – Paris, jour 5 :
Tout commence ce matin par un bon petit déjeuner dans la salle à manger bien kitch de notre hôtel de Bonneval en guise d’entame pour la dernière étape vers Paris. Nous prenons notre temps avant de nous remettre en route. Le soleil est bien là mais le fond de l’air est frais, Yann préfère mettre sa veste d’hiver le temps de chauffer la machine. Départ tranquille, la fatigue commence à se faire sentir, hors de question de maltraiter les organismes.
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C’est aussi l’occasion de profiter de paysages auxquels nous ne sommes pas habitués dans le Béarn. Des immensités agricoles au milieu desquelles poussent des éoliennes à perte de vue avec comme seul trait d’union la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse qui dessert la Bretagne et le Sud-Ouest. Certes les routes en ce début d’étape sont quasiment plates mais comme les jours précédents le vent de nord-ouest forcit au fil de la matinée. Nous devenons des spécialistes de la « bordure », les cyclistes comprendront, les autres imagineront.
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Pause casse-croûte à mi parcours dans le joli petit parc d’Ablis non loin de Chartres. Nous retrouvons deux autres voyageurs à vélo le temps de cette pause méridienne, 2 jeunes dont c’est une première et qui ont prévu de rallier Royan en 6 jours. Ils sont interrogatifs sur nos montures et pensent à juste titre qu’elles infligent un bien meilleur traitement au fragile postérieur du cycliste néophyte.
C’est aussi l’occasion de profiter de paysages auxquels nous ne sommes pas habitués dans le Béarn. Des immensités agricoles au milieu desquelles poussent des éoliennes à perte de vue avec comme seul trait d’union la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse qui dessert la Bretagne et le Sud-Ouest. Certes les routes en ce début d’étape sont quasiment plates mais comme les jours précédents le vent de nord-ouest forcit au fil de la matinée. Nous devenons des spécialistes de la « bordure », les cyclistes comprendront, les autres imagineront.
Pause casse-croûte à mi parcours dans le joli petit parc d’Ablis non loin de Chartres. Nous retrouvons deux autres voyageurs à vélo le temps de cette pause méridienne, 2 jeunes dont c’est une première et qui ont prévu de rallier Royan en 6 jours. Ils sont interrogatifs sur nos montures et pensent à juste titre qu’elles infligent un bien meilleur traitement au fragile postérieur du cycliste néophyte.
Après notre traditionnelle sieste « flash » régénératrice, direction la forêt de Rambouillet pour rejoindre le final tracé par la vallée de Chevreuse. Bernard sait bien que c’est l’itinéraire le plus beau pour rentrer dans Paris mais aussi que ce sera le plus exigeant, il est resté très évasif auprès de Yann sur les pourcentages des 4 côtes qui joncheront les ultimes kilomètres du périple. L’ombrage des bois que nous traversons est très agréable, nous commençons à rencontrer de plus en plus de cyclistes sur ces routes là.
Yann franchit avec une facilité assez déconcertante les 3 premières difficultés sous l’oeil admiratif du paternel. La côte de Saint Rémy de Chevreuse et celle pour remonter sur Versailles et son château seront plus éprouvantes d’autant que le dérailleur avant du vélo de Yann devient de plus en plus récalcitrant ce qui n’arrange pas les choses lorsque la lassitude commence à poindre le bout de son nez.
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Le passage par le château de Versailles nous ramène à la dure réalité de la vie urbaine, de la circulation et de la foule…. Une étrange sensation après 5 jours passés sur de petites routes où nous n’avons croisé quasiment aucun véhicule et pendant lesquels nous ne nous sommes pas privés pour laisser vagabonder nos pensées où elles voulaient bien nous emmener. Nous remontons vers Boulogne avant de plonger sur le Pont de Sèvres et les quais de la Seine que nous longeons jusqu’à la Maison de la Radio. Virage à gauche pour une dernière grimpette sur les boulevards pavés qui nous conduisent vers la place de l’Etoile au pied de l’Arc de Triomphe. Nous n’allions pas manquer l’occasion d’immortaliser cet instant, symbole de la fin de notre périple vélocipédique de ce début du mois d’août 2017.
Le public était bien là, venu très nombreux pour nous encourager. Quelle ne fut pas notre surprise de retrouver mon « fils du Suntrip 2015 » Eric Morel en personne en compagnie de Virginie vociférant au milieu des touristes chinois, nombreux sur l’avenue, pour nous interpeller dans la remontée des Champs Elysées.
Elle est pas belle la vie : Bernard en père comblé au milieu de 2 de ses fils :
Eric Morel son « fils du Suntrip 2015 » et Yann sa progéniture « génétique ».
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